Arrivé à un carrefour où deux chemins - parait-il - conduisent vers deux horizons différents et asymétriques , je sors une pièce de cinq Dinars et je la supplie de me choisir la route qu'elle trouvera la mieux tracée pour moi ...
Si j’étais riche et que je n'aurais eu que des billets de cinquante ou même de dix , je m'aurais abstenu de m’abandonner à cette vilaine manie ...
Mais bon , dans cette Terra incognita qu'est la vie , j'ai choisi le bon Dieu comme guide touristique .
Je lance la pièce ...
Je sais que la moindre brise ou le moindre défaut de manufacture, dessinera le sort de mon futur ...
je l'arrache de sa course vers les entrailles de la terre ... je la regarde : une tète de Bourguiba ...
une deuxième fois ... et une troisième ...
Toujours des tètes Bourguibesques qui m’appellent à rejoindre le sentier que je n'aime pas .
allez , une dernière fois ... Toujours lui !
Sans doute un message divin , Dieu le veuille et on doit l’accepter dit-on ...
accepter de courir le risque de se noyer jusqu'au cou dans une boue merdeuse , parce que le tout-puissant le veut et que c'est ma destiné m'a t-on dit ...
je suis navré Dieu , mais pas cette fois ...
je crie ma désobéissance je proclame mon indépendance ... je chante l'hymne que j'ai moi même composé ...
la "Allah Ghaleb " je la condamne au bûcher
Je prend l'autre chemin que seule ma propre intuition a choisi ...
j'avance confiant ...
je n'ai pas à me plaindre de mon sort , j’abandonne les adjectifs "béni" et "maudit" ...
Et je chante :
Sans doute un message divin , Dieu le veuille et on doit l’accepter dit-on ...
accepter de courir le risque de se noyer jusqu'au cou dans une boue merdeuse , parce que le tout-puissant le veut et que c'est ma destiné m'a t-on dit ...
je suis navré Dieu , mais pas cette fois ...
je crie ma désobéissance je proclame mon indépendance ... je chante l'hymne que j'ai moi même composé ...
la "Allah Ghaleb " je la condamne au bûcher
Je prend l'autre chemin que seule ma propre intuition a choisi ...
j'avance confiant ...
je n'ai pas à me plaindre de mon sort , j’abandonne les adjectifs "béni" et "maudit" ...
Et je chante :
"I am the master of my fate
I am the captain of my soul."
Je n'ai pas froid au yeux...
Mais au plus profond de moi , je sais que Dieu a toujours veillé sur moi ...
4 commentaires:
J'adore... Ecoute ton coeur mon ami :) C'est ça la vie!! Laisse la pièce de monnaie à ceux dont l'âme est morte. ... Je repasserais, parce que j'aime :)
Bienvenue chez toi :)
La liberté, c'est tout simplement beau. Il y a dedans un côté quasi artistique, de la manière dont on va rire du jugement de la pièce de monnaie, de la manière dont on va gaîment prendre son propre chemin en ne jouant au final que son propre rôle, comme au théâtre.
La pièce de monnaie n'a jamais donné de message divin. Un croyant qui hésite entre deux chemins opterait pour "salat al-isti5ara" :) seuls les fatalistes et les superstitieux s'inclinent devant ce genre de signe...
Le vrai blasphème serait d'abandonner sa liberté et sa responsabilité de choisir son chemin pour s'abandonner au pitoyable "Allah ghaleb" des nés-vaincus !
Amicalement :)
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